Rien n’est jamais acquis.

J'aime autant cette phrase que je peux la détester, car elle rappelle à quel point tout peut changer. À celleux qui se disent qu’avoir le RN/FN au pouvoir, ça ne peut pas être pire que la politique sociale violente menée depuis deux mandats, j’ai envie de dire que même quand on pense être au plus bas, si, ça peut toujours être pire.

Slogan "Rien n'est jamais acquis" sur un motif de flammes texturé en noir et blanc. par Syno (Mélissa Tricot aka Synopsies)

J’avais 12 ans quand l’extrême droite est arrivée au second tour des présidentielles. 

Je me souviens très bien de la peur qui régnait.

20 ans plus tard, nous y revoilà. Sauf que la peur, elle, est soigneusement redirigée. Parce que la crise sociale a gagné en intensité, et qu’il est si facile de désigner des boucs émissaires.
Ça ne vous rappelle rien ?

Ne faisons pas comme si l’histoire ne nous avait pas déjà montré “ce que ça pourrait donner” d’avoir de telles idées et un tel pouvoir.

Voter pour le RN/FN, ce serait précipiter le cataclysme qui se déroule sous nos yeux depuis bientôt 10 ans. Ne pas voter du tout, idem.

Mais j’ai envie d’aller plus loin. Transformons cette dissolution en opportunité. 

Je crois qu’on a enfin une vraie chance de bousculer le gouvernement en place. Une vraie chance de ne plus être spectateurices de la destruction progressive de nos droits et de nos libertés. De celle de la planète.

Je voudrais qu’on continue de bâtir ce monde dont parlait Simone Veil en 1974.
“Construire un monde dans lequel un nouvel Auschwitz ne soit plus possible dépend de chacun d’entre nous. Cela passe par l’éducation, un travail de chacun sur soi et par une attention permanente portée à l’autre. Quand nous reconnaissons en l’autre quelque chose qui nous est commun cela s’appelle de la fraternité.”
Aujourd’hui plus que jamais, construire ce monde passe aussi par le vote. Le vote pour le Front Populaire.

Alors ne restons pas sans voix, que ce soit ici ou avec notre entourage, dans les rues, et dans les urnes.
Car la Gauche s’unit mais rien n’est encore gagné. Nous avons toustes besoin des voix de chacun⸱e.

Même opprimé⸱es, nous sommes des millions, ne l’oublions jamais !

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