Cette question me travaille depuis un moment maintenant. En vivant soi-même des oppressions systémiques, on apprend la colère. On apprend aussi à prendre plus de place, à faire la nôtre. Mais finalement, on n’apprend pas forcément à être un⸱e véritable allié⸱e.
Personnellement, je crains toujours d’opprimer l’autre sans m’en rendre compte. Je ne veux ni parler à sa place, ni prendre la lumière à sa place. Je suis souvent restée en retrait. Je me suis trop souvent tue.
La semaine dernière, nous avons été 25 000 à manifester contre l’offensive anti-trans, en France et en Belgique. C’est historique. Et ce n’est que le début.
“C’est dans ce refus collectif de la fatalité que ce joue vraiment la joie et que la lutte, quand bien même elle est difficile, est nécessaire. Il ne s’agit pas juste d’être dans l’opposition, il s’agit de se retrouver collectivement : qu’est-ce qu’on a envie de faire là ? Et de se donner la force collective de ne pas réfléchir ni se demander si c’est réaliste. J’ai réalisé que c’est là qu’on avait du pouvoir.”
Ne restons pas sans voix !🏳️⚧️